Mardi 7 février, j’ai participé à l’inauguration de l’installation de Marc BENOIT à St Etienne de Lugdarès.

L’ événement, organisé dans le cadre de la semaine nationale du Renouvellement des Générations en Agriculture (RGA) par les Jeunes Agriculteurs de l’Ardèche, permet de présenter le parcours d’un jeune agriculteur, du Point Accueil Installation à la concrétisation de son projet.

L’occasion de mesurer la réalité du parcours d’un jeune agriculteur pour son installation et de  rappeler l’importance de chaque partenaire dans le processus d’installation des jeunes agriculteurs ainsi que la Charte Installation. Près de 90% des jeunes installés sont toujours présents au bout de 10 ans. Jeunes Agriculteurs Ardèche remarque la fiabilité et l’efficacité du parcours à l’installation.

L’installation de jeunes agriculteurs, tels que Marc BENOIT (qui par ailleurs est également un sportif de haut niveau en Ski de fond) conditionne l’avenir de nos territoires ruraux.

Il est primordial de les encourager car il en va de l’avenir du monde rural, de notre souveraineté alimentaire, de nos paysages, de notre développement économique…

C’est pourquoi, le gouvernement soutient avec des crédits publics dédiés, l’installation et l’accompagnement des projets agricoles sur les départements.

En Ardèche en 2016 cela s’est traduit notamment par :

• des aides à l’installation:44 DJA (dotations jeunes agriculteurs) attribuées pour un montant total de 1.067 million euros (20% de crédits Etat et 80% de part FEADER), avec un montant moyen en augmentation d’environ 10% par dossier par rapport à l’ancienne programmation. Concernant l’installation, on peut aussi rajouter les autres actions sur le financement à la chambre d’agriculture du point info installation et de l’accompagnement des porteurs de projet: environ 110 000 €. Mais aussi les actions de communication sur l’installation – transmission: 72 000 € au total pour les bénéficiaires de l’Ardèche : chambre, JA .- des aides à la modernisation: année record en nombre de dossiers accompagnés (pas uniquement pour des JA d’ailleurs) ainsi qu’en volume d’aides publiques accordées avec près de 3.5 millions d’euros pour 73 bâtiments d’élevage (2.9 M€) et 22 ateliers de transformation (0.5 M€), financés par l’Etat, le FEADER (environ 40%) et les collectivités. Cela correspond à peu près à 2.5 fois plus de dossiers et 4 fois plus de financement que lors des années passées.

Tout ceci vient en complément d’une année 2015 où, même si les aides ont tardé à être versées, la Réforme de la PAC a engendré des augmentations substantielles: + 11% en moyenne sur la Ferme Ardèche (+3.5 M€) avec des perspectives encourageantes grâce à la convergence des aides découplées décidée jusqu’en 2019 (augmentations supplémentaires estimées à + 2 M€/an entre 2015 et 2019).

Comme l’avait rappelé le 1^er ministre, il y a plusieurs mois  « La France est un pays agricole. C’est d’abord son histoire et son identité. C’est aussi son avenir ». Une citation  à laquelle je souscris pleinement convaincue de l’importance de l’agriculture en Ardèche comme sur le territoire national.