Mon parcours

Je suis née en 1970, à Aubenas, dans une famille implantée dans la haute vallée de l’Ardèche, qui m’a inculqué des valeurs de respect, de travail, d’humanisme et d’indépendance d’esprit.

Après des études  supérieures et un début de vie professionnelle à Grenoble, j’ai fait le choix de revenir m’installer en Ardèche par attachement familial, mais aussi par attachement à l’art de vivre, à la nature et à la culture propre à ce département.

Titulaire d’un Master en Sciences économiques, j’ai enseigné les Sciences économiques et sociales au Lycée Marcel Gimond d’Aubenas.

Le sens de mon engagement politique réside pour beaucoup dans ma conception de l’égalité et de l’équité. Les fractures sociales ou géographiques ne peuvent être considérées comme une fatalité. Au contraire, elles doivent être corrigées, combattues, et c’est à mon sens l’objet même de l’action politique.

Passionnée par les « gens », je suis  convaincue de l’importance de la participation citoyenne aux prises de décisions. Repoussant toute forme de sectarisme, je considère comme une exigence d’assurer la cohésion sociale par l’écoute de toutes les composantes de la société.

Je milite au Parti socialiste depuis 1998 au sein de la fédération de l’Ardèche.

Élue Conseillère régionale Rhône-Alpes en mars 2010, c’est tout naturellement que je me suis investie sur les questions relatives à l’éducation (Vice- présidente de la commission des  formations initiales et des lycées) et au développement local  (Vice-présidente du PNR des Monts d’Ardèche, chef de file du pays de l’Ardèche méridionale). Candidate aux élections législatives, j’ai fait le choix et l’engagement de ne jamais exercer de fonction exécutive à la Région Rhône-Alpes.

Première femme Députée de l’Ardèche, depuis juin 2012, je suis membre de la Commission aménagement du territoire et développement durable à l’Assemblée nationale, où je défends l’égalité des territoires. Particulièrement préoccupée par les questions environnementales, je défends l’idée selon laquelle le système a atteint ses limites et que la crise appelle à un changement. Le développement durable, expression très galvaudée, n’est pas le développement qui permet au système de durer, mais celui qui permet à la société de se développer de façon plus équitable. Mon combat à l’Assemblée nationale se fait en faveur des énergies renouvelables, de la création d’emplois et de la croissance verte.

À l’automne 2012, j’ai été désignée rapporteur du projet de loi relatif à la mise en œuvre du principe de participation du public défini à l’article 7 de la Charte de l’environnement. Fortement engagée dans la lutte contre l’exploration et l’exploitation des gaz de schiste, je suis membre du groupe de travail sur la réforme du code minier. Enfin, j’ai été élue, en décembre 2013, Vice-présidente de la Commission d’enquête sur les coûts de la filière nucléaire, qui rendra un rapport en juin 2014, dont dépendra le travail parlementaire sur la transition énergétique.