Cette semaine les Rencontres se font aux Cinémas (d’Europe) !

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Beaucoup d’entre vous les connaissent, voire les attendent en piétinant d’impatience… Je veux parler des Rencontres des cinémas d’Europe.

Ce festival tombe toujours à pic, à cette période où on entre progressivement dans l’hiver. Il installe une ambiance chaleureuse et pleine d’effervescence dans les rues albenassiennes.

Cette année, la 18ème édition déjà, devrait être la dernière à se dérouler dans les salles de cinéma Navire et Palace. Elles investiront ensuite le nouveau cinéma.

Cette année encore, Les Rencontres nous offrent un panorama de la production cinématographique en Europe, avec plus de 50 films parfois peu connus et médiatisés. Le festival mise sur la convivialité et permet au public de rencontrer au cours de débats quotidiens des réalisateurs, des acteurs, des techniciens…

Je veux également saluer un autre événement qui sera à n’en pas douter, un temps fort de cette 18ème édition : la soirée ciné-concert, et ce, pour deux raisons.

D’abord parce que l’émotion et le plaisir sont doubles, entre les images projetées et la possibilité d’écouter une bande-son originale en direct, interprétée par un groupe de musiciens.

Puis, pour la sélection avec la mise à l’honneur de Charlie Chaplin et trois de ses courts métrages associés aux notes du fameux Quatuor Voce. L’un d’entre eux, L’émigrant, est un magnifique parallèle avec la question des réfugiés qui nous touche : un groupe d’émigrants vogue vers l’Amérique sur un paquebot surpeuplé. Il y a la vision bouleversante de ces exilés en quête du rêve, de liberté, qui regardent émerveillés la statue de la Liberté… avant d’être parqués derrière une corde comme des animaux. Des images qui, depuis près d’un siècle, ont nourri la représentation de l’immigration dans le cinéma de Kazan (America, America), Visconti (Rocco et ses frères), Coppola (Le Parrain), en passant par Philippe Lioret (Welcome), Lars Von Trier (Dancer in the dark), jusqu’à James Gray aujourd’hui (The Immigrant). Une belle preuve que le cinéma est au centre de nos représentations, un art parfois social, à l’image également de la Palme d’Or de cette année : Moi, Daniel Blake de Ken Loach.

Un grand merci à toutes et tous les bénévoles qui travaillent comme des petites fourmis et plus largement à toute l’équipe des salariés de la Maison de l’Image et de la SCOP Le Navire qui par leur travail avant, pendant et après les Rencontres, nous offrent chaque année une semaine passionnante !

N’oubliez pas de consulter le programme https://www.maisonimage.eu/festival-programmation.html

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