Aux Jeux Olympiques de Rio, la délégation française a remporté 42 médailles (record de l’après-guerre). C’est une grande fierté. Les grands champions sont les ambassadeurs de notre réussite sportive, et peuvent susciter des vocations chez les plus jeunes.
Parmi les médaill(é)es, une ardéchoise de naissance, formée sur nos terres : Amandine Leynaud.
Débutant dès 2005 en sélection nationale, alors qu’elle n’avait que 19 ans, Amandine ne l’a depuis jamais plus quittée, exception faite de l’Euro 2012 en raison d’une grave blessure au genou.
Impressionnante dernier rempart d’une équipe de France de handball redoutable et redoutée en défense, la gardienne de but et ses partenaires nous ont fait vibrer tout au long de ces Jeux Olympiques.
Plus encore qu’une médaille olympique, aussi belle qu’elle soit pour le sport et le handball féminin français, sa force c’est de donner envie aux autres, notamment aux jeunes.
L’excellence du jeu d’Amandine Leynaud, son attitude sur le terrain trouvent leur prolongement hors du stade. C’est sur la place du village de Vesseaux que nous l’avons retrouvée ce vendredi avec sa famille, ses amis, mais aussi les membres de son ancien club formateur : l’Entente St Etienne Aubenas Handball.
Car au-delà du résultat, il faut y voir l’engagement de tous les éducateurs, bénévoles, clubs amateurs… qui forment les champions de demain.
Je pense naturellement à ceux qui ont découvert les talents d’Amandine : Dominique Ox, sa professeur d’UNSS et pilier du club d’Aubenas, ses entraîneurs qui se sont succédés.
Il convient, eux-aussi, de les féliciter. Aucune victoire n’est individuelle. Quel que soit son talent, quel que soit son mérite, quel que soit son effort, chaque fois qu’il y a une médaille ou une victoire, il y a toujours une participation d’autres à cette réussite.
Pour son parcours exemplaire, j’ai souhaité remettre à Amandine la Médaille d’or de l’Assemblée nationale.
Elle est aussi la première femme ardéchoise à décrocher une distinction olympique. Bravo.