Certains concitoyens ont bien voulu interpeller sur la potentielle taxation sur la production ou la consommation de vin en France. Si je leur ai répondu de manière individuelle, je souhaite exprimer publiquement mon avis sur la question.
Comme vous le savez, il est de notre responsabilité de mener une politique de lutte contre les conduites addictives. La consommation d’alcool à risque touchant près de 4 millions de personnes, il s’agit là d’un enjeu de santé publique majeur que nous ne pouvons ignorer.
Cependant, ni le projet de loi de financement de la Sécurité sociale – dont les dispositions sont désormais connues – ni aucun autre projet gouvernemental ne prévoit de taxation sur la production ou la consommation de vin.
Premier producteur mondial, le vin à l’export représente 30% du marché français, ce qui en fait la deuxième activité exportatrice de notre pays. Au regard de ces chiffres encourageants, il n’est en aucun cas question d’entraver la vente du vin français. En plus de son importance économique, je mesure pleinement la valeur patrimoniale du vin, dont je suis attachée à la préservation d’une production de qualité.
Pour toutes ces raisons, je souhaite réitérer mon soutien à tous les acteurs de cette filière, nombreux en Ardèche. Qu’ils soient assurés de mon engagement pour donner au vin toute la place qu’il mérite au sein de notre société.
