Retour sur les routes ardéchoises : à la rencontre des élus

C’est avec grand plaisir que j’ai repris la route, ce jeudi 30 avril, pour poursuivre la « tournée » des communes de ma circonscription.

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Je me suis ainsi rendue à Saint Andéol de Vals, Saint Joseph des Bancs, Genestelle, le matin. Puis Antraigues sur Volane, Aizac et Juvinas l’après midi.

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Ces rencontres m’offrent une présentation détaillée de chacune des collectivités et de leurs projets mais sont aussi  l’occasion d’échanger sur des questions plus générales concernant notamment les territoires ruraux.  Durant cette journée,  l’avenir des communes, la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe), les investissements communaux et  la recherche de financement,  l’activité et l’attractivité économique, la présence médicale, les questions de réglementation et d’urbanisme, les dégâts survenus lors des différents épisodes cévenols (et leurs conséquences sur les finances communales), ont été au cœur de nos principales discussions.

Autant de sujets sur lesquels j’ai été particulièrement attentive car si les travaux parlementaires requièrent une présence importante et constante à l’Assemblée Nationale, je considère cette proximité et cette écoute totalement indispensables dans le cadre de mes activités.

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A Aizac, j’ai profité de mon déplacement pour me rendre avec Edmond Fargier, le Maire, et des élus de la Commune à la CUMA (coopérative d’utilisation de matériel agricole en commun) « les fines viandes » où j’ai été accueillie par le Président Olivier Chautard (éleveur bovins à GRAS) et de nombreux adhérents parmi lesquels Béatrice et Gabin Aymard Trésorier (éleveurs bovins et porcins au régal commune d’Antraigues) Jean Claude Rascle (éleveur ovins à Bise), Lionel Gente (éleveur bovins à Mirabel), Flocette Chapus (éleveur bovins à Saint Apollinaire de Rias), Bernard Faure (retraité agricole, membre fondateur de Labastide sur Besorgues) et de Messieurs René et Cédric Champanhet bouchers au sein de la structure.

La création administrative de cet outil collectif date de 2001 et les premières découpes sont intervenues au cours de l’année 2002. Le montant du projet était de 56 000 euros subventionné par la Région et le Département. Avec un prix de découpe ramené au poids carcasse de la bête, la CUMA fonctionne avec des droits d’entrées, un système de parts sociales (calculées sur le tonnage effectué pour chaque exploitation), ainsi que des frais fixes indexés sur le nombre de parts sociales.

Aujourd’hui, elle compte une douzaine d’adhérents qui viennent d’horizons différents (pour une découpe qui varie, entre le bovin, le porc et les ovins) et fonctionne avec deux salariés (bouchers) qui sont rémunérés à la découpe. Les éleveurs commercialisent leurs productions en circuits courts via des magasins de producteurs ou en vente directe. Depuis son démarrage, la Production ne cesse d’augmenter pour atteindre aujourd’hui 35 tonnes!

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La CUMA « les fines viandes » est un outil que j’ai pris plaisir à visiter et qui donne une belle image de l’agriculture et de la ruralité en proposant un outil de travail adapté aux besoins des éleveurs et en permettant la création et le maintien d’emplois sur le territoire.

En raison d’un calendrier parlementaire particulièrement chargé au mois de Mai avec notamment le passage en 2ème lecture du Projet de Loi sur la Transition Energétique que je rapporte à l’Assemblée nationale, mes visites reprendront en Juin et Juillet à des dates qui restent à finaliser. Mais il me tarde déjà de poursuivre ces tournées auxquelles je suis extrêmement attachée tout comme les élus si j’en juge par les nombreuses demandes qui me sont faites.