Régulation et protection : les maitres-mots de la loi ALUR

Logements

Le projet de loi pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (ALUR), présenté par Cécile DUFLOT, Ministre de l’Egalité des territoires et du Logement, a été adopté à l’Assemblée Nationale ce Mardi 17 Septembre. Il vise à combattre la crise du logement dans notre pays, marquée depuis de nombreuses années par une forte augmentation des prix, une pénurie de logements et une baisse du pouvoir d’achat des ménages. L’accès au logement étant une priorité pour le gouvernement, il était important de mettre en place des mesures fortes allant dans ce sens.

Concernant les loyers, ils seront désormais encadrés, les prix étant devenus incompatibles avec le budget des ménages. Une garantie universelle des loyers sera également mise en place, visant à protéger les propriétaires contre le risque d’impayés, à encourager la mise en location de logements vacants, et à faciliter l’entrée de locataires dans le logement.

Les procédures de location, souvent lourdes, seront simplifiées et les frais d’agence réduits et encadrés, afin de rééquilibrer la répartition des charges entre bailleur et locataire. Cette loi vise également à lutter contre des pratiques abusives de certains professionnels du secteur, élément fondamental permettant aux français de se loger plus facilement et aux intermédiaires immobiliers d’améliorer la qualité et la transparence de leurs services.

Le Gouvernement s’engage à lutter contre l’habitat indigne. En France, près de 500 000 logements sont considérés comme indignes, ce qui représente environ un million de personnes vivant dans des conditions présentant un risque pour leur santé ou leur sécurité. Pour y remédier, ce texte permet de contraindre plus fortement les bailleurs à réaliser des travaux.

Enfin, il est nécessaire de simplifier les démarches pour obtenir un logement social, d’assurer un meilleur suivi des dossiers en cours, et d’introduire plus de transparence dans le logement social, notamment en simplifiant le système d’attribution.

Parce que notre pays ne peut pas renoncer face à la crise du logement, je suis fière d’avoir voté cette loi ambitieuse et adaptée aux enjeux actuels.