Ouverture de la 6ème édition de la Semaine de l’Industrie

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La 6e édition de la Semaine de l’Industrie se déroule du 14 au 20 mars 2016.

Ce sont plus de 2500 événements, organisés sur tout le territoire national, qui visent à permettre de mieux faire connaitre l’industrie, ses métiers et ses salariés aux jeunes et aux demandeurs d’emploi.

La Semaine de l’Industrie contribue depuis 2011, à changer le regard du public et plus particulièrement des jeunes, sur l’Industrie et ses métiers. Au programme : des visites d’entreprises de toutes tailles, de fablabs, d’ateliers pédagogiques, des conférences, des expositions, des forums des métiers et jobdating…

Au niveau national, la Semaine de l’Industrie 2016 est l’occasion de mettre un coup de projecteur sur le projet « Industrie du Futur ». Fabrication additive, robotique, réalité virtuelle, efficacité énergétique, digitalisation de la chaîne de production ou encore big data : le secteur de l’industrie utilise désormais des nouvelles technologies spectaculaires qui transforment les processus de fabrication et les métiers.

Pour ma part, à l’invitation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ardèche, je me suis rendue le lundi 14 mars dans les locaux de l’Entreprise SERA, à la Zone industrielle de Ripotier à Aubenas.

Le Président Louis-Pierre Porte et son Directeur général, Marc Souteyrand, nous ont accueilli dans leur entreprise  spécialisée dans l’usinage de pièces mécaniques de précision.

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Ce fut également l’occasion de rappeler qu’après dix ans de désindustrialisation, 750 000 emplois détruits et une perte de 6 points dans le PIB de la part de l’industrie, la question industrielle est remise depuis 2012 au cœur du débat économique et du redressement de la France. Mais le constant ne suffit plus. Parce qu’il n’y pas de grande nation sans capacité industrielle, la France doit redynamiser ses industries si elle souhaite redevenir compétitive et relancer son activité économique.

Le Gouvernement a donc lancé un vaste programme de reconquête industrielle afin de soutenir l’innovation française et permettre de regagner des marchés perdus et d’en remporter de nouveaux. En voici un résumé :

 

  • LES ACTIONS SPECIFIQUES DU GOUVERNEMENT A L’INDUSTRIE
  1. Développer l’offre technologique pour accompagner les projets structurants des entreprises sur les marchés où la France peut acquérir d’ici 3 à 5 ans un leadership européen, voire mondial : fabrication additive comme les imprimantes 3D, les objets connectés, la réalité augmentée…
  2. Accompagner les entreprises : des diagnostics sont proposés aux PME et aux ETI industrielles par les conseils régionaux avec l’appui de « l’Alliance pour l’Industrie du Futur » : plus de 1 200 PME et ETI en ont bénéficié  depuis mai 2015. Objectif : 2 000 PME et ETI d’ici à fin 2016.
    Un accompagnement financier est également proposé notamment à travers  deux mesures exceptionnelles de soutien aux entreprises qui investiront dans la modernisation de leurs capacités de production :
  • 2,5 milliards d’euros d’avantage fiscal pour les entreprises investissant dans leur outil productif au cours des douze prochains mois ;
  • 2,1 milliards d’euros de prêts de développement supplémentaires distribués par Bpifrance aux PME et ETI au cours des deux prochaines années.
  1. Former des salariés pour permettre la montée en compétences des salariés de l’industrie et la formation des prochaines générations aux nouveaux métiers, première condition du succès de l’Industrie du Futur. Ces nouvelles compétences accompagnent la présence accrue du numérique et de la robotisation dans l’usine, indispensables pour la compétitivité des usines dans de nombreux secteurs et donc in fine pour la création d’emplois en France.
  2. Renforcer la coopération européenne et internationale pour nouer des partenariats stratégiques au niveau européen et international, en particulier avec l’Allemagne.
  3. Promouvoir l’Industrie du Futur afin de mobiliser tous les acteurs de l’industrie et pour faire connaître les savoir-faire français, plusieurs actions de promotion vont être engagées.

6. 34 plans de reconquête industrielle démontrent que la France est une grande nation industrielle, capable d’être pionnière dans la troisième révolution industrielle, au carrefour des transitions écologique et énergétique d’une part et digitale et numérique d’autre part. Les  34 plans ont pour but de fédérer, structurer les acteurs économiques et industriels et de créer des synergies.

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  • POLITIQUES PLUS GENERALES EN FAVEUR DE L’ECONOMIE

 – Le Pacte de responsabilité : baisse massive des cotisations et impôts pesant sur le travail (41 milliards d’euros).

– Le Crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi permet de réaliser une économie d’impôt importante, égale à 6% de la masse salariale brute (en dessous de 2,5 Smic) depuis le 1er janvier 2014, après 4% en 2013, soit environ 20 milliards d’euros par an. En 2015, le CICE représentera 20 milliards d’aides versées aux entreprises

– L’investissement industriel : les investissements réalisés entre le 15 avril 2015 et le 15 avril 2016, pour dynamiser immédiatement l’investissement, bénéficieront d’un amortissement supplémentaire exceptionnel de 40 % du prix de revient de l’investissement. Pour une entreprise imposée au taux normal de l’impôt sur les sociétés (33,1/3 %), la mesure assurera donc une réduction fiscale de plus de 13 % de la valeur de l’investissement, s’il est réalisé immédiatement. Cela représente un effort sans précédent de 2,5 milliards d’euros, qui permettra d’accélérer le renouvellement de notre outil de production, la conquête de parts de marché et donc la création d’emplois.

– La création de la Banque Publique d’Investissement, avec une force de frappe de 42 milliards d’euros pour financer l’investissement, l’innovation et la trésorerie des entreprises.

– La création du PEA-PME pour contribuer au renforcement de notre tissu productif en soutenant les projets des petites et moyennes entreprises.

-L’apprentissage : prime de 1.000 euros pour chaque apprenti supplémentaire dans les entreprises de moins de 250 salariés, de 2000 euros dans celles de moins de 11 salariés. Objectif de 500.000 apprentis en entreprises à l’horizon 2017.

– Un plan d’action pour renforcer l’internationalisation des entreprises a été mis en place. Il a pour but d’augmenter le nombre de PME françaises exportatrices en développant leur réflexe de positionnement à l’international. En 2015, le nombre de PME exportatrices a augmenté, pour la quatrième année consécutive. Parmi les objectifs du plan, accompagner 3000 PME supplémentaires à l’international d’ici 2017.

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