A l’aube de cette nouvelle année, le Ministre de l’Intérieur, Manuel VALLS, a présenté un bilan de la politique de sécurité menée en 2013, en revenant sur les trois grands objectifs nationaux qui avaient été fixés pour les services de police et les unités de gendarmerie : la lutte contre les trafics de stupéfiants, l’action dans les zones de sécurité prioritaires, ainsi que la lutte contre les cambriolages et les vols à main armée.
Un an après, beaucoup d’actions ont été accomplies : le déploiement des zones de sécurité prioritaires, qui sont aujourd’hui au nombre de 80 ; le plan anti cambriolages et vols à main armée, lancé au second semestre ; la stratégie globale de reconquête mise en œuvre à Marseille ; ou encore la réforme du renseignement. Toutes ces mesures ont pour point commun de renouveler en profondeur les méthodes pour gagner en efficacité et apporter des résultats.
Et des résultats, il y en a ! Avec 682 faits constatés en 2013, le nombre d’homicides est historiquement faible. Le taux d’affaires élucidées, quant à lui, est en nette progression (+4%), avec 11.350 faits résolus de plus que l’année précédente. Le nombre de démantèlements de trafics de stupéfiants est en hausse, preuve de la détermination des forces de l’ordre à combattre ce fléau. Enfin, les atteintes à la tranquillité publique sont en forte baisse, avec près de 25.000 faits en moins qu’en 2012.
Au regard de ces chiffres encourageants, notre détermination doit être totale, et les nouvelles méthodes mises en place pour lutter contre l’insécurité doivent prendre toute leur ampleur en 2014.
Terrorisme, violences, délinquance, cybercriminalité, racisme, antisémitisme : autant de visages de l’insécurité contre lesquels nous devons agir. Il s’agit d’un combat de longue haleine. Les résultats s’obtiennent pas à pas, avec méthode, persévérance et engagement. Surtout, ils s’obtiennent à condition d’y mettre les moyens et d’adapter les dispositifs aux réalités du terrain. C’est ce que nous faisons !