Parce qu’il est une réalité et que ses conséquences sur notre planète se font déjà ressentir, il est crucial de lutter, au quotidien et sans relâche, en France comme partout dans le monde, contre le réchauffement climatique. En cette journée mondiale du climat, je tiens à revenir sur les travaux actuellement conduits au niveau international.
Pendant plus de 10 jours d’échanges et de négociations (du 11 au 22 novembre 2013), les 195 pays de la Convention des Nations unies sur le climat se sont réunis à Varsovie afin de poser les bases d’un accord universel contre le réchauffement climatique. Il sera présenté lors de la Conférence sur le climat qui se tiendra, en 2015, à Paris, et pour laquelle la France a été désignée présidente.
Cette conférence a également permis de progresser dans le soutien aux pays les plus vulnérables, notamment à travers un accord sur le financement de la lutte contre le changement climatique et ses conséquences sur les pays en voie de développement.
Si nous pouvons nous féliciter de ces avancées, elles doivent être poursuivies et amplifiées. 2014 doit être l’année de l’ambition pour lutter efficacement contre le dérèglement climatique qui fait déjà trop de ravages. Il est indispensable que les pays prennent des engagements forts afin de limiter la hausse des températures. Cela doit passer par un accord applicable à tous, suffisamment ambitieux et doté d’une force juridique contraignante. Il devra également mettre en œuvre un changement de paradigme, prenant en compte le défi climatique, non comme un fardeau mais comme une opportunité de créations d’emplois et de richesses, d’invention de nouveaux modes de production et de consommation.
La Conférence Paris Climat 2015 doit être un succès.