Inauguration de la nouvelle déchetterie à Saint-Etienne-de-Fontbellon

Alors que plus de 36 tonnes de mercure s’échappent chaque année, en France, dans la nature, du fait des produits de consommation courante, Saint-Etienne-de-Fontbellon a inauguré une nouvelle déchetterie, ce 6 décembre, se dotant ainsi des meilleurs moyens pour gérer les déchets au plus près de leurs lieux de production. À terme, elle permettra de faire baisser le nombre de dépôts sauvages de déchets qui défigurent les bords de nos routes, certaines de nos prairies ou les abords de nos forêts. Poursuivant des objectifs de développement durable, elle s’inscrit également dans un esprit de responsabilité et de proximité dans le traitement des déchets.

Inaugurer une déchetterie au cœur d’un territoire rural, c’est aussi affirmer que les questions environnementales ne sont pas seulement l’apanage des citadins qui en ont les moyens. Elles sont aussi la préoccupation des campagnes dont la préservation de la nature est un principe. L’Ardèche, ses élus, ses habitants, tous, nous prenons de plus en plus nos responsabilités en la matière.

Par ailleurs, cet équipement porte une idée innovante, qui dépasse la dimension environnementale. En collaboration avec une association agréée, elle dispose d’un service « ressourcerie » qui permet une réutilisation sociale de tous les objets encore utilisables. Certains d’entre eux peuvent ainsi avoir une seconde vie. C’est par de tels projets que nous faisons vivre la solidarité sur nos territoires. Par delà les belles idées et les grands principes, aujourd’hui nous mettons les moyens nécessaires à la réalisation et à la mise en pratique d’une attitude responsable, tant dans le traitement des déchets, que, plus globalement dans le rapport à l’environnement.

Dans une période de rigueur budgétaire, où l’équilibre des finances publiques est difficile à atteindre, l’inauguration de cette déchetterie représente un symbole fort. Nous envoyons un message à tous ceux qui veulent reléguer la protection de notre planète et l’avenir des générations futures au second plan. Nous leur disons avec force que la préservation de notre milieu de vie n’est pas une variable ajustable au gré des fluctuations économiques. Nous leur prouvons que les politiques d’un courtermisme trop réaliste ne sont pas la seule voie. Enfin, nous défendons une vision de long terme et responsable de l’action publique.