Le 6 décembre dernier, j’ai eu l’honneur d’inaugurer les nouveaux locaux de la Mairie de Fons, aux cotés de Monsieur le Maire, Gérard ROCANCOURT, de Madame la Sous-préfète, Monique LETOCART, et de Monsieur le Sénateur, Michel TESTON.
L’inauguration d’une mairie est toujours un moment important dans le mandat d’un(e) député(e). Symbole du dynamisme d’une commune, elle incarne également notre démocratie, au plus près des citoyens, et notre République, au travers de sa devise : « Liberté, Egalité, Fraternité ».
Au-delà des mots, il faut leur donner du sens et être capable de les interpréter. Nous devons tous nous retrouver derrière cette devise républicaine.
Liberté. Rappelons-nous que la liberté est le pouvoir qui appartient à l’Homme de faire tout ce qui ne nuit pas aux droits d’autrui. Elle ne permet pas de tout faire. Au nom de la liberté, nous ne pouvons pas tout demander. Mais nous avons le droit de demander la liberté et nous avons le devoir de l’assurer. Cette liberté a pour principe la nature, elle a pour règle la justice, et pour sauvegarde la loi. C’est dans cela que je puise toute la force de mon mandat. C’est pour cela que je l’exerce avec passion.
Egalité. Nelson MANDELA nous laisse un message d’égalité, une leçon d’humilité, un exemple de dignité. Il a su transformer un régime ségrégationniste en une nation arc-en-ciel. Il nous a prouvé que le déterminisme et la fatalité n’ont pas de place dans notre République. Nous devons être en mesure de construire et d’offrir le changement social. Chacun, quel qu’il soit, d’où qu’il vienne, peut œuvrer, à sa manière, avec ses moyens, pour faire avancer la société et la faire évoluer. Notre réussite, notre parcours ne dépendent ni de notre origine sociale, ni de notre appartenance territoriale ou professionnelle. C’est un message d’espoir et d’égalité que nous devons retenir. C’est, entre autre, celui que je retiendrai de la disparition de Nelson MANDELA.
Fraternité. Celle qui nous lie. Celle qui nous unit. Celle qui fait résonner l’idée que tous les Hommes sont frères et devraient se comporter comme tels les uns vis-à-vis des autres : « Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas qu’on vous fit ; faites constamment aux autres le bien que vous voudriez en recevoir ». La solidarité, valeur parfois oubliée en des temps obscurs, et qu’il nous faut sans cesse revendiquer. Elle est le fondement de notre République, de notre modèle social. Elle doit continuer à guider nos politiques, au-delà des divergences et des différences.