Feu vert de l’Etat pour l’ « Opération Grand Site Gorges de l’Ardèche-Pont d’Arc »

 

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Ce jeudi 18 décembre,  j’ai assisté au Ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie en qualité de Députée  membre désignée  à la Commission Supérieure des Sites, Perspectives et Paysages à la présentation de l’ « Opération Grand Site Gorges de l’Ardèche-Pont d’Arc.

L’ensemble formé par le Pont d’Arc et les Gorges de l’Ardèche constitue un site naturel et culturel d’exception: à son paysage monumental, à ses curiosités géologiques spectaculaires et sa biodiversité remarquable, s’ajoute un patrimoine culturel de niveau mondial depuis l’inscription par l’UNESCO de la grotte ornée du Pont d’Arc dite « Grotte Chauvet » sur la liste du Patrimoine de l’Humanité en juin 2014.

La puissance paysagère de ce site, quatrième espace naturel le plus photographié de France,  attire une importante fréquentation touristique. Le Pont d’arc est également le deuxième site naturel le plus fréquenté de Rhône Alpes après le Mont Blanc.

Avec ce projet, l’enjeu n’est pas de faire un aménagement nouveau, celui du XXIème siècle, mais bien de lui redonner son élégance initiale, digne des abords de son illustre voisine.

Une ambition qui  n’est pas nouvelle. Déjà en 1993, l’Opération Grand Site des gorges de l’Ardèche et du Pont d’Arc avait été signée par le Ministre de l’Environnement. Il s’agissait alors de l’une des cinq premières OGS lancées au niveau national. Si son  bilan s’est révélé très positif pour la protection de la Réserve Naturelle Nationale des Gorges de l’Ardèche, le volet Pont d’Arc n’a malheureusement pas pu être réalisé à l’époque, principalement pour des raisons d’appropriation locale et de maîtrise foncière.

Le nouveau volet « Pont d’Arc », présenté lors de la commission, en a tenu compte, s’appuyant sur une volonté forte et unanime des acteurs locaux – Syndicat de Gestion des Gorges de l’Ardèche, Conseil Général de l’Ardèche et commune de Vallon Pont d’Arc – en lien avec les services de l’Etat, de faire avancer la cause du paysage dans ce site.

Le projet est sobre, réversible, et pensé pour toute l’année. Ancré dans le territoire, il s’articule autour de quatre objectifs majeurs: rouvrir le paysage, maîtriser les impacts de la fréquentation, requalifier aussi les entrées de site et redonner du sens à la visite.

Toutes les conditions étaient désormais réunies pour que ce projet réussisse enfin: un projet qui remet le paysage au centre du propos, des élus locaux volontaires et décidés, des partenaires associatifs et socioprofessionnels impliqués, une collaboration avec l’Etat jusque dans les détails de la conception du programme.

Sa validation par les plus hautes instances donne le feu vert à l’approfondissement des études et, à terme, la réalisation des travaux qui redonneront à ce site de la Combe d’Arc toute la majesté qu’elle mérite. Une décision qui était attendue avec impatience et qui après l’inscription par l’UNESCO de la grotte ornée du Pont d’Arc dite « Grotte Chauvet » sur la liste du Patrimoine de l’Humanité en juin dernier confirme toute l’exceptionnalité de ce territoire.