69 ans plus tard, la réalité de l’Holocauste ne doit pas être niée

C’est en 2002 que les Ministres européens de l’Éducation ont adopté, à l’initiative du Conseil de l’Europe, la déclaration instituant la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité. Ainsi, la journée du 27 janvier a été retenue, date de la libération, par l’armée soviétique, du plus grand camp de concentration et d’extermination du Troisième Reich : le camp d’Auschwitz-Birkenau, où, en cinq ans, plus d’un million d’hommes, de femmes et d’enfants a perdu la vie.

69 ans plus tard, la réalité de l’Holocauste et des génocides ne doit pas être niée. Alors que le nombre de survivants de cette tragédie diminue, c’est à nous, la génération actuelle, de porter le flambeau du souvenir et de défendre la dignité humaine, pour que jamais plus l’Histoire ne se répète.

Notre devoir est de transmettre cette mémoire, d’encourager les établissements scolaires et les enseignants à se mobiliser pour sensibiliser les jeunes à l’histoire de l’Holocauste, mais aussi aux dangers de la xénophobie, du racisme et des propos négationnistes.

Pour finir, je reprendrai simplement les mots, très justes, d’Irina BOKOVA, Directrice générale de l’UNESCO : « L’histoire de ce génocide perpétré pendant la seconde guerre mondiale n’appartient pas qu’au passé. C’est une histoire vivante, qui nous concerne tous, quelles que soient nos différences d’origines, de cultures ou de religions. Après l’Holocauste, d’autres génocides ont eu lieu, sur plusieurs continents. Saurons-nous enfin en tirer les leçons ? ».