Soyons les acteurs d’un monde meilleur !

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Du 12 au 20 novembre, le collectif d’associations Terre des Hommes, Amnesty International, CCFD-terre solidaire, Vivre debout en Casamance, le Centre socio-culturel le Palabre, Info RC, les Foyers ruraux et DEPARTS organise la semaine de la solidarité internationale.

J’étais ce mardi 15 novembre au Centre socio-culturel Le Palabre d’Aubenas aux côtés de chacune d’entre elle.

Il s’agit d’un temps fort de sensibilisation, de réflexion, de créativité et de convivialité autour des questions de solidarité internationale et de reconnaissance et de soutien à toutes les associations investies dans ce domaine.

L’occasion pour moi de rappeler mon action puisque la politique de développement et de solidarité internationale de la France a opéré un changement important avec la promulgation, le 7 juillet 2014, de la toute première loi dans ce domaine sous la Ve République.

Elle traduit la volonté du Gouvernement de rénover la politique française de développement engagée depuis 2012, en mettant en place une politique plus transparente, plus cohérente, plus efficace :

–              Transparence :

o             Combien la France finance-t-elle de projets ? Combien de personnes ont été raccordées à un réseau électrique ? Combien de personnes ont obtenu un accès à une source d’eau potable ou combien d’enfants ont été scolarisés ? Les citoyens, les partenaires et les bénéficiaires de la politique française de développement et de solidarité internationale pourront désormais le savoir en consultant les indicateurs chiffrés diffusés sur le site de L’aide française aux pays prioritaires détaillant les données relatives aux projets de l’aide publique au développement.

Ce site internet a pour objectif d’apporter des informations concrètes sur les nombreux projets de développement menés par la France dans les pays prioritaires où elle concentre son effort de solidarité en subventions et dons.

o             Les parlementaires deviennent acteurs. Le Parlement pouvait évaluer la politique française de développement dans le cadre de l’examen de la loi de Finances. Depuis la nouvelle loi, ils pourront débattre en séances du détail des principes et des orientations de la politique de développement et de solidarité internationale.

o             La société civile consultée. Avec le Conseil national du développement et de la solidarité internationale (CNDSI), la loi crée une instance de concertation pérenne sur les orientations de la politique de développement et de la solidarité internationale. Il est présidé par le ministre délégué chargé du Développement et réunit les représentants du président de la République, du Gouvernement, du Parlement, des ONG, des syndicats, des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, des organismes de formation, des entreprises et des collectivités territoriales.

–              Cohérence : le développement durable des pays en développement devient la finalité de la politique de développement, et ce dans ses trois composantes : économique, sociale et environnementale. La loi délimite ainsi des objectifs de lutte contre la pauvreté et ses conséquences en termes de santé, d’éducation ou encore de nutrition tout en mettant l’accent sur la lutte contre le changement climatique et la préservation de la planète. Elle promeut les valeurs de la démocratie et de l’État de droit, des droits de l’Homme ainsi que le travail décent et la Responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSE). Les objectifs sont orientés vers : la promotion des droits de l’Homme ; le développement économique durable ; le développement humain ; la préservation de l’environnement.

–              Efficacité : la loi réaffirme la priorité donnée à l’Afrique subsaharienne et à la rive sud de la Méditerranée. L’ensemble des instruments : dons, aides budgétaires, prêts bonifiés ou non bonifiés, souverains ou non souverains, prises de participation, garanties, financements innovants, développement de partenariats économiques dans tous les secteurs opportuns seront mobilisés. La France concentre la moitié de ses dons et les deux tiers de ceux de l’Agence française de développement (AFD) vers 16 pays prioritaires (PPP).

L’objectif affiché de la France est d’aller vers un monde à zéro carbone et zéro pauvreté.

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