Les Métiers d’Art s’exposent au Château de Vogüé

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1, 12, 13. 18, 19 et 20 novembre.
6 jours pour mettre à l’honneur les Métiers d’Art, c’est peu et c’est beaucoup .

Peu, car je serai tentée de dire qu’ils méritent davantage car doivent être mieux connus du grand public. Ce sont surtout les hommes et les femmes qui façonnent chacun de ces objets qui méritent d’être découverts. Des personnalités toutes singulières qui ont choisi l’Ardèche pour créer.
Fondamentalement orientés vers la qualité et le développement durable, les métiers d’art constituent un véritable socle de développement pour les territoires, et notamment pour l’Ardèche.

Beaucoup, car ces 6 jours ne se déroulent pas n’importe où : au Château de Vogüé. Un lieu où le nom suffit à caution. Comme un label ! La renommée du château a été acquise grâce au travail de l’Association Ardèche vivante qui a fait de ce lieu un centre culturel important.

Les métiers d’art sont l’héritage de savoir-faire précieusement élaborés au fil des siècles. Ils offrent une palette de plus de 200 métiers répartis en 19 secteurs. Terre, verre, bois, cuir, arts graphiques ou arts du spectacle… Le patrimoine des Métiers d’Art ce sont des savoir-faire complexes pour transformer la matière et en faire un objet unique ou des petites séries.
Avec ses 230 professionnels des métiers d’art, l’Ardèche méridionale dispose de l’opportunité de développer une filière forte, vecteur d’exportations, capteur d’une clientèle touristique et en mesure de compléter l’identité du territoire dans son caractère d’excellence et de durabilité de ses productions.
Au niveau national, ce secteur représente près de 38 000 entreprises dont plus de 99% sont des PME. Ces entreprises emploient près de 95 000 personnes et génèrent un chiffre d’affaires d’environ 8 milliards d’euros dont 600 millions d’euros à l’export.

Faire la promotion des Métiers d’Art, c’est se retrouver à l’occasion d’événementiels qui leur sont dédiés mais c’est aussi prendre des mesures législatives adaptées. Pour ma part, j’ai choisi les 2.

D’abord en sécurisant les savoir-faire et les qualifications. La loi du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises, dite loi Pinel a reconnu la qualité d’artisan d’art. De ce fait, elle a reconnu légalement le secteur des métiers d’art comme un secteur économique à part entière et ouvert des opportunités de concertation, entre les pouvoirs publics et les professions, pour construire des politiques adaptées aux besoins des professionnels.

Puis, en honorant les différents événementiels dédiés aux métiers d’art parmi lesquels l’invitation de l’Association Trajectoire a cette deuxième Biennale des métiers d’art. Pour la seconde fois, Trajectoires propose un éventail d’œuvres de quarante-cinq femmes et hommes de ces métiers subtils et riches d’émotion tels ceux du bois, du  textile, du marbre, de la terre, du métal, du verre, en passant par l’œuvre picturale, la haute lisse, l’estampe, la photographie ou la lutherie.

Mon soutien est aussi passé par l’invitation de Martine PINVILLE, Secrétaire d’Etat chargée du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’Economie sociale, en juillet dernier pour visiter  la pépinière métiers d’art « Pépit’art » et évoquer le projet d’évolution de la pépinière en pôle d’innovation « métiers d’art ».

Cette exposition m’a inspiré une phrase d’Andréi Tarkovski « Mon devoir est de faire en sorte que celui qui voit mon travail ressente le besoin d’aimer, de donner son amour et qu’il perçoive l’appel de la beauté ». Les 45 exposants ont rempli leur devoir, je peux vous l’assurer !

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