Chèque énergie : un retour d’expérimentation très positif en Ardèche !

Le chèque énergie a été mis en place à titre expérimental, depuis le 20 mai 2016, dans 4 départements : l’Aveyron, les Côtes-d’Armor, le Pas-de-Calais ainsi que l’Ardèche.

Son rôle est d’élargir les tarifs sociaux de l’électricité et du gaz. Son montant est progressif, à l’avantage des personnes les plus modestes. Il dépend du niveau de revenu et de la composition du ménage bénéficiaire : il est en moyenne de 150 € par an, et peut aller jusqu’à 227 € par an.

Le premier bilan du chèque énergie est très prometteur :

  • Davantage d’énergies concernées : alors que les tarifs sociaux ne concernaient que le gaz et l’électricité, le chèque énergie bénéficie à toutes les énergies (comme le bois, le GPL ou le fioul).
  • 800 000 personnes bénéficiaires potentielles de plus : dans les quatre départements d’expérimentation, le nombre de ménages ayant reçu le chèque énergie est supérieur de 40 % au nombre de bénéficiaires de l’ancien système en 2015. 173 000 personnes ont bénéficié du chèque contre 123 000 personnes auparavant. Les tarifs sociaux touchent aujourd’hui environ 3,2 millions de ménages. Lorsqu’il sera déployé sur tout le territoire, le chèque énergie bénéficiera à environ 4 millions de familles.
  • Des aides plus importantes pour 2,8 millions de foyers : le montant de l’aide liée au chèque énergie est progressif, à l’avantage des personnes les plus défavorisées. Pour les 2,8 millions de foyers aux ressources les plus modestes, le montant moyen du chèque énergie sera d’environ 170 €, contre environ 140 € dans le cadre des tarifs sociaux. Pour les consommateurs aux ressources les plus modestes qui ne sont pas chauffés au gaz, le montant de l’aide augmentera de 70 € par an (170 € au lieu de 100 €). Pour ces ménages chauffés au gaz, l’aide diminuera en moyenne d’une dizaine d’euros par an (170 € au lieu de 180 €) alors qu’ils cumulaient les aides pour l’électricité et le gaz.

L’expérimentation dans les 4 départements se déroule jusqu’à la fin de l’an prochain, avant la décision à prendre sur la généralisation à compter du printemps 2018.

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