Un temps neigeux mais une cérémonie réussie.

Ce jeudi 26 janvier, malgré une météo placée en alerte orange, la salle Lienhart réunissait 500 personnes venues assister à ma cérémonie de voeux.
 
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SB VOEUX 2017 Discours

Monsieur le Député suppléant, Mon cher Laurent,

Mesdames et Messieurs les Conseillers départementaux, Chers Collègues,

Mesdames et Messieurs les Maires et les élus municipaux,

Monsieur le Secrétaire Général de la Sous-préfecture de Largentière, Jean François Martin,

Mesdames et Messieurs les Directeurs Départementaux des Services de l’Etat, des Collectivités territoriales et des Administrations,

Mesdames et Messieurs les Représentants des forces de Gendarmerie, Police et Sapeurs Pompiers,

Mesdames et Messieurs les Représentants du monde économique, agricole, associatif, éducatif, syndical, culturel, sportif, social et cultuel,

Mesdames et Messieurs, en vos divers grades, fonctions et qualités,

Mesdames, Messieurs, Cher(e)s ami(e)s,

 

C’est une joie, de vous retrouver ici pour notre 5ème cérémonie de vœux.

Une  cérémonie qui s’inscrit dans la continuité des précédentes. Empreinte de convivialité, de sincérité et de chaleur humaine.

Je me souviens avec nostalgie de mes premiers vœux. C’était à Ucel, 7 mois après mon élection. J’avais demandé aux amis d’être présents, au cas où… pour ne pas avoir à  déguster seule avec mon équipe ce que les bistrotiers de pays nous avaient savoureusement préparés…

Mais je n’étais pas seule, une salle comble, un parking saturé… Du Béage à Faugères, de Saint Laurent les Bains à Saint Etienne de Boulogne, d’Orgnac à Coucouron… Pentes et vallées étaient toutes représentées.

Je croyais qu’on ne pouvait pas faire davantage mais chaque nouvelle année vous me démontrez l’inverse. Aujourd’hui envers et contre tout vous êtes si nombreux !  Merci à vous !

Chaque année je constate votre engouement à se retrouver. Autour d’un bon verre certes. De produits locaux et de qualité bien sûr. Avec nos jeunes du lycée hôtelier de Largentière toujours.

Un rendez-vous si important à mes yeux, car j’y vois une forme de reconnaissance, tout au moins une marque de respect vis à vis de mon travail.

Alors qu’un fossé d’incompréhension se creuse entre élus et citoyens, je suis convaincue que ce type d’événement aide à le combler.

Vous ne partagez pas tous mes idées, mes priorités, mes combats. Mais si vous êtes là ce soir, c’est que nous partageons l’essentiel : l’Esprit Républicain et un même attachement aux valeurs du vivre ensemble.

C’est autour de notre avenir commun, de l’Ardèche, de la France, que nous nous retrouvons. Cette France qui doit nous réconcilier avec l’espérance.

Si ce moment privilégié est l’occasion de faire un retour en arrière il est aussi une invitation à se projeter dans le futur. Comme chaque année j’ai fait le choix de retracer en images mes différents déplacements et de recentrer mon discours sur ce qui me semble être l’essentiel : le travail de fond.

Vous connaissez ma passion du débat d’idées et des causes, les combats au long cours qui m’animent: la santé, l’emploi, l’investissement productif, la social-écologie, la laïcité, la lutte contre la précarité sous toutes ses formes.

Ma volonté d’être présente sur tous les terrains, dans la proximité bien sûr mais aussi avec le regard tourné vers l’international. Car les 2 sont extrêmement liés.

A l’extérieur de nos frontières nous devons lutter contre la barbarie terroriste, pour la protection des populations au Mali ou en Centrafrique, maintenir notre position dans les négociations internationales sur la crise russo-ukrainienne, le nucléaire iranien  ou encore dans le conflit israélo-palestinien.

A l’intérieur, nous faisons face aux actes terroristes qui ont encore malheureusement frappés en 2016, en démantelant les réseaux, en tarissant les sources de financement, en contrant la radicalisation.

Je tiens ici une nouvelle fois à rendre hommage aux policiers, gendarmes, sapeurs-pompiers, militaires qui nous protègent.

Dans mes responsabilités, je me suis toujours employée à débattre sur le fond, dans le respect des personnes et des points de vue. Être Députée, c’est avant tout être loyale vis à vis de ceux qu’on représente, en totale transparence.

Je suis et je resterai une Députée de l’unité, guidée par la double exigence du travail et du rassemblement.

Nous aurons donc bientôt passé 5 années ensemble. 5 années, c’est long et c’est court à la fois. Dans l’agenda électoral, on appelle cela une législature.

Dans un calendrier personnel, c’est une tranche de vie, un moment de l’existence. Ces 5 années ont parfois été difficiles, souvent belles. Sans doute avions nous sous-estimé l’état de la France de 2012 et une situation économique et financière très dégradée. Les tensions internationales et les attentats meurtriers n’ont rien arrangé.

Pour autant, je ne me suis jamais donné le droit de renoncer, de donner des signes de faiblesse.

Et les chiffres sont là. Un redressement économique perceptible. Le déficit public est passé de 5,5% en 2011 à 3,3% en 2016. Celui de la sécurité sociale a été divisé par 3 et la dette a été quasiment stabilisée. Nous avons accompagné les entreprises afin de leur permettre de reconstituer des marges pour recréer de l’emploi, mais également garantir le financement durable de notre protection sociale.

Les droits des salariés ont été renforcés avec le compte personnel d’activité, les droits rechargeables au chômage et la prime d’activité. 600 000 personnes sont parties à la retraite à 60 ans après une carrière longue. 500 000 ont bénéficié de la revalorisation du minimum vieillesse. L’accès à une complémentaire santé a été facilité, l’APA  (Allocation personnalisée d’Autonomie) a été augmentée pour les personnes âgées dépendantes.

Le budget de l’Education est redevenu le premier budget de l’Etat. L’engagement de création de 60 000 postes dans l’Education nationale a été tenu. Cela représente 4 432 postes créés en Auvergne-Rhône-Alpes, contre 2 766 supprimés sous le Gouvernement précédent. Dans le même temps, nous avons valorisé le salaire des enseignants grâce à un effort d’un milliard d’euros.

La démocratisation de l’Education n’a eu de cesse d’être renforcée à travers l’augmentation des bourses étudiantes, le gel des frais d’inscription à l’université, la création de 20 000 logements étudiants supplémentaires, l’augmentation de l’indemnité de stage minimale…

La France a préservé ses valeurs républicaines et laïques. Dans l’épreuve, la République a réaffirmé ses valeurs et sa détermination à protéger les Français. Pour faire face au terrorisme, garantir la sécurité des français et assurer l’exercice de la justice 9 000 postes ont été créés dans la police et la gendarmerie, 6000 dans la justice.

Dans le même temps, la démocratie a été renforcée avec la fin du cumul des mandats, le renforcement de la parité et de la transparence financière.

Pour autant, je ne peux bien évidemment me satisfaire et me complaire de la situation actuelle. Mais je ne veux, à l’inverse, en aucune manière donner le sentiment de m’excuser.

A ceux qui chantent déjà la promesse d’un monde meilleur, je les engage à plus de modestie, tant la tâche est lourde et complexe.

La démocratie porte en elle la contradiction, la confrontation. Les uns et les autres nous avons nos parcours, nos idées, nos convictions. Nous les défendons chaque jour et nous continuerons à les défendre.

Mais gardons toujours une petite place pour ce qui nous rassemble, pour ce qui nous transcende. Parce que rien n’est plus important que la vigueur de la démocratie, rien n’est plus important que la cohésion du pays.

Alors oui, il y a des modes…La tendance automne/hiver 2016-2017, hélas, est au populisme. Et ce phénomène dépasse très largement nos frontières. Tout serait à jeter : les élus, les institutions, les politiques menées, les valeurs qui les sous-entendent…Et même l’Europe. Mais moi, la mode, c’est pas mon truc !

Le jour où nous cessons de résister à cette idée, à ce populisme, pour d’obscures contingences électorales au nom desquelles la fin justifierait les moyens, ce jour-là, il n’y a plus de fin, il n’y a plus de moyens, il n’y a plus de démocratie.

Et ce doit être un combat de chaque instant. Dans la recherche constante du consensus. Avec la devise « Ni immobilisme, ni populisme ».

Notre société est certes angoissante. L’hyper mondialisation a déstabilisée notre économie. Mais devons-nous pour autant céder aux sirènes du repli sur soi ?

Il y a urgence, oui urgence, à convaincre les citoyens de se détourner des fausses promesses qui sont d’abord de vraies impasses.

Interrogeons-nous sur ce qui a été le moteur de l’élection de Trump aux États-Unis. Comment a t-il pu, lui multimilliardaire, convaincre les classes les plus populaires que leur salut passait par moins de protection sociale, moins d’impôt pour les riches, moins de réglementations dans les affaires ?

Tout simplement en divisant la société américaine, en jetant les communautés les unes contre les autres, en pointant du doigt les responsables : les homosexuels, les mexicains, les femmes, l’Etat, … et au final faire croire qu’en balayant tout cela tout ira mieux.

Mais ne jugeons pas les américains car nous prenons le même chemin.

Non l’Europe n’est pas la cause de tout, non la sécurité sociale n’est pas un luxe dépassé, non les étrangers ne sont pas responsables de nos maux, non les fonctionnaires ne sont pas comptables des déficits publics.

Cessons de nous cacher derrière de faux semblants et regardons-nous chacun dans le blanc des yeux.

Le chômage demeure un immense défi. Les classes moyennes et populaires aspirent pour leurs enfants à un avenir meilleur. Croire au progrès, c’est rendre cet avenir possible.

L’enjeu environnemental nous oblige à protéger les générations futures. Dans ce combat la France doit rester en avant-garde comme elle l’est depuis l’accord historique de Paris. Dans ce combat nous avons été précurseurs. Et j’y ai pris ma part aux côtés de Ségolène Royal et du Gouvernement.

Le défi sécuritaire c’est d’abord de faire face à la menace du terrorisme. Vaincre l’islamisme radical implique de jeter toutes nos forces dans le combat pour la République et de rassembler à chaque instant toute la nation autour de ses valeurs.

Ces défis, nous devons les relever. Pour y parvenir le pays doit d’abord se rassembler.

Ma responsabilité, notre responsabilité est de protéger les français.

Protéger les Français, c’est poursuivre la modernisation de notre protection sociale pour en garantir la pérennité face à tous les risques de la vie et face au vieillissement.

De nouvelles mesures ont été prises pour assurer l’accès aux soins dans les territoires, pour lutter contre les déserts médicaux et inciter les professionnels de santé à y exercer à la suite du pacte Territoire Santé. Depuis le 1er janvier le tiers payant est devenu un droit pour les femmes enceintes et pour les personnes souffrant d’une affection de longue durée. Alors que certains se situent dans une perspective de déremboursement des dépenses de santé, mon action consiste à garantir l’équilibre des comptes et ouvrir de nouveaux droits.

Le déficit général de la sécurité sociale est aujourd’hui à 400 millions d’euros alors qu’il était de 17,4 milliards d’euros en 2011. Pour la première fois depuis 2002 la sécurité sociale se désendette.

Ce résultat couronne bien des efforts consentis par les Français, mais également par les personnels hospitaliers. Il faut le dire, 31000 postes de personnels soignants ont été ouverts depuis 2012.

Je sais que la situation dans nos hôpitaux reste tendue. Mais il faut être conscient que les efforts réalisés sont en train de payer.

Le Groupement Hospitalier de Territoire a beaucoup fait parler de lui mais  qui peut prétendre qu’aujourd’hui l’hôpital d’Aubenas répond à tous les besoins ?

Je le redis ici : j’aurais souhaité que le CHARME soit désigné comme établissement support. J’ai d’ailleurs personnellement voté dans ce sens.

Mais force est de constater que nous n’avons pas su convaincre nos voisins les plus proches, à commencer par les hôpitaux locaux ardéchois avec lesquels nous n’avons pas su instaurer un dialogue constructif.

Et si certains aujourd’hui essayent d’instrumentaliser cet échec à des fins non avouables, je le regrette car cet hôpital et son personnel mérite plus de respect.

Il faut maintenant tourner la page et construire notre avenir au sein du GHT. Au moins pouvons-nous nous rassurer dans l’élection d’un ardéchois, Jean Roger DURAND, comme président du Comité Territorial des Elus Locaux. Il a toute ma confiance pour défendre les intérêts de l’ensemble du territoire, nos intérêts.

Protéger les français passe aussi par une fonction publique reconnue et respectée. Proposer de supprimer des centaines de milliers de postes de fonctionnaires en quelques mois, c’est tout simplement remettre en cause la capacité de l’Etat à assumer ses missions les plus élémentaires.

Comment assurer la sécurité avec moins de policiers ? Moins de gendarmes ? Comment soigner avec moins de personnels hospitaliers ? Comment conserver nos écoles rurales avec moins d’enseignants ? Et accueillir les enfants à l’école avec moins d’auxiliaires de vie scolaire ? Certes la fonction publique doit se réformer mais on peut réformer sans abîmer et moderniser sans détruire.

J’ai assumé un certain nombre de sacrifices au nom du rétablissement des comptes de la nation. Mais je n’accepterais jamais que de nouveaux sacrifices nous soient demandés à la seule fin de baisser les impôts des mieux lotis.

J’ai des valeurs, des convictions. J’ai accepté des compromis, j’ai eu à faire face dans ce premier mandat à de véritables cas de conscience. Le débat sur la déchéance de nationalité a été à ce titre pour moi un moment très difficile.

Mais au final je n’ai jamais eu à me renier. Si je n’ai pas toujours été d’accord avec les choix du Gouvernement et notamment la méthode, j’assume ce mandat.

J’ai pris pleinement ma part aux débats législatifs. Sans forfanterie, je suis fière d’avoir été pour mon premier mandat rapporteur de  3 textes de loi : la Loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte, la Loi de mise en œuvre de la participation du public défini à l’article 7 de la Charte de l’Environnement et j’ai repoussé une proposition de loi présentée par l’opposition relative au principe d’innovation responsable. J’ai également été responsable pour le Groupe socialiste du Projet de loi sur la réforme du code minier, et de loi relative à l’interdiction de la mise en culture des variétés de maïs génétiquement modifiés. Sans compter les centaines d’amendements déposés sur d’autres textes.

Je puis vous l’assurer, une telle charge législative, c’est assez rare.

Le débat sur la loi de transition énergétique restera un souvenir mémorable. J’ai affronté les lobbies, les conservatismes. Mais j’ai aussi constaté à cette occasion que sur certains sujets de fonds, les clivages politiques pouvaient être dépassés. Je suis fière d’avoir été au cœur de l’élaboration de cette loi, qui restera comme l’une des plus importantes du quinquennat.

Cette première expérience acquise, je l’ai utilisée pour enfin parvenir à mes fins sur l’interdiction des gaz et huile de schiste. J’en avais fait un objectif et je me suis battue jusqu’au bout pour y parvenir.

J’aurais préféré que cela arrive plus vite. Maintes fois, la loi sur la réforme du code minier a été repoussée. Maintes fois on m’a répété que ce n’était pas le bon moment. Mais au final, avec quelques collègues Députés, nous sommes parvenus à inscrire ce sujet à l’agenda législatif.

L’interdiction de toutes formes d’exploration et d’exploitation des gaz et huile de schiste a été votée hier en première lecture à l’Assemblée. La balle est désormais dans le camp des sénateurs.

Le fil conducteur des lois sur lesquelles j’ai pu poser mon empreinte a été de redonner une place aux citoyens dans la décision publique.

Au fond, l’expérience des gaz de schiste en Ardèche m’a profondément marquée. Comment a-t-il été possible qu’un ministre, seul, conseillé par quelques collaborateurs du « sérail », ait pu signer des permis  pouvant impacter définitivement la vie de toute une population ?

Avec la loi de mise en œuvre de la participation du public défini à l’article 7 de la Charte de l’Environnement, la loi sur la transition énergétique et la réforme du code minier ce ne sera plus possible.

Pour toucher à notre sous-sol, à notre paysage, l’Etat devra désormais nous consulter. Cela semblait une évidence, mais ce n’était pas le cas. Cet Etat à qui sans cesse nous devons des comptes, ne s’estimait pas le devoir de nous en rendre sur des sujets aussi graves que notre environnement, notre santé, notre choix de vie.

Cette évidence est désormais rétablie.

Mais être Députée, c’est également savoir rester sur le terrain. Quand j’explique à Paris que je dois me préoccuper de chacune de mes 148 communes, on me regarde avec des yeux plein d’étonnement, voire de compassion. J’ai découvert que nous ne faisions pas le même mandat.

Chaque année, je traite en moyenne plus de 1600 dossiers, réalise plusieurs dizaines d’interventions à l’Assemblée nationale, passe plus de 150 jours de déplacement en circonscription, je reçois également plus de 250 personnes à ma permanence. C’est à la fois un devoir et un plaisir.

Mesdames et Messieurs j’ai choisi, cette année de ne pas avoir le dernier mot.

Le dernier mot, je l’ai confié aux Amis d’Al. On l’entendra comme on voudra. Amis d’Al peut être considéré comme un diminutif des Amis d’ailleurs. Un homonyme des Amygdales. Les 2 s’entendent. Mais à l’origine, la chorale des  Amis d’Al   avait pour objet de promouvoir l’éducation populaire en permettant à ses adhérents de développer leur sens artistique par le chant, le théâtre, la musique, ou toute forme d’art. Et pour dire vrai, il faut entendre les Amis de l’Amicale laïque.

Cet ensemble vocal compte aujourd’hui une trentaine de membres, dirigé par Jean-Luc Bernin depuis 25 ans. Son répertoire de chansons françaises mises en scène avec humour va de Brassens à Boby Lapointe, Boris Vian à Renaud, Charles Trénet, Aznavour, Souchon ….

Mais avant de leur livrer la scène je voudrais vous dire ce que j’ai au plus profond de moi.

Je voudrais vous dire que la responsabilité que vous m’avez confiée ne m’a jamais lâchée. Ce mandat m’a enrichi, il m’a quelque peu épuisé aussi ! Mais ce dont je puis vous assurer c’est que je garde la même fraîcheur.

Si comme élue j’ai changé en prenant de l’expérience jour après jour, je pense pouvoir dire que je suis restée la même femme. Avec mes qualités : accessible, sensible, travailleuse, mais également mes défauts : pas toujours diplomate et  parfois un caractère trop entier.

Durant ces 5 années, j’ai toujours pu compter sur une équipe extraordinaire.

Laurent. Laurent, mon suppléant. Laurent mon ami. Laurent n’a jamais revendiqué d’être Député. Il m’a toujours poussée, portée, aidée. Il croit en l’égalité, la justice et la solidarité. Je le dis très sincèrement : si un jour on devait rendre hommage à Sabine BUIS, 1ère femme Députée de l’Ardèche il ne faudrait pas oublier de rendre hommage à Laurent Ughetto.  Un grand Homme et un Elu d’un rare dévouement n’hésitant pas une seule seconde à s’effacer pour toujours mieux servir son département et celles et ceux qui le composent! Laurent est un battant, sans coup tordu. L’Ardèche coule dans ses veines. Elle l’émerveille quotidiennement.  Merci Laurent.

Nathaly. Nathaly c’est le sourire de la permanence. Même au téléphone il s’entend. Elle orchestre avec brio mes journées.

Marion. Jusqu’à l’année dernière elle aimait me faire remarquer que j’avais 2 fois son âge. Depuis cette année, ce n’est plus le cas. Avec son caractère bien trempé, inutile de la mener en bateau, elle vous ramène vite sur terre !

Manu. Mon compagnon de route. Extrêmement fidèle et d’une grande loyauté, il suit mes dossiers comme une mère suit son enfant.

Ce que j’ai au fond de moi ce sont aussi ces hommes et ces femmes politiques qui m’inspirent, qui m’élèvent. Ils ne le savent pas forcément car la pudeur parfois a ses limites.

Alors ce soir, je veux dire à Jean MOULIN  ici présent, Jean- Marie ALAIZE que les savoir là me fait du bien. Et si Jean-Marie ROUX et Stéphane ALAIZE étaient encore des nôtres je leur dirai de la même façon.

Je veux dire à Michel TESTON, désormais Chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur, que son action incarne, à mes yeux, la réussite. Que c’est cette réussite qui me guide. Elle est pour moi comme un GPS.

Je veux dire à Hervé SAULIGNAC que c’est un plaisir de penser l’Ardèche avec lui.

Je veux dire à Jean-Paul ROUX, qui traverse une période un peu difficile en ce moment, de ne rien changer. Les mauvais coups sont durs à prendre, mais la sincérité n’a pas d’égal.

Je veux dire à Jean-Paul MANIFACIER et à son équipe que je suis fière de l’accueil qui a été réservé aux migrants aux Vans. Fière du silence ardéchois qui a répond  au brouhaha d’ailleurs.

Je veux dire à Georges FANGIER qu’il est une chance pour l’Ardèche. Pour le Pays même ! Et ce Pays, je veux lui dire qu’il a été et restera ma chance.

Je veux dire à Lorraine CHENOT, désormais Chevalière dans l’Ordre National du Mérite,  qu’elle est mon concentré d’inspirations.

Je veux dire à tous les élus de terrain, de proximité mais aussi de hauteur, toute ma gratitude.

Alors, En scène ! Nous devons tous être acteurs de notre avenir. Albert Camus disait « … ce qui compte, c’est d’être vrai, et alors tout s’y inscrit : l’humanité et la simplicité. »

Soyons vrais pour que cette année nouvelle soit riche d’espoir, d’humanité et de confiance. Du cœur, voilà ce qu’il nous faut à tous en 2017 ! Du cœur à opposer à ceux qui agressent, qui dénigrent. Du cœur à l’ouvrage pour toutes et tous. Du cœur pour espérer et préparer l’avenir, pour construire et vivre des bonheurs, petits et grands. Du cœur pour aimer, être heureux et en bonne santé.

En scène ! C’est l’invitation que je lance à tous les jeunes du lycée de Largentière. Je les invite à venir me rejoindre sur cette estrade pour leur rendre un chaleureux hommage et leur souhaiter bon vent. Eux et les enseignants qui les accompagnent.

SB VOEUX 2017 Chorale

En scène ! C’est donc l’invitation que j’ai lancée à la chorale des Amis d’Al. Ils sont retraités, fonctionnaires, secrétaires, agents d’entretien…. Ils sont nous et ont décidé de se mettre en scène avec humour, distance, dérision…

C’est cette image que je souhaite que vous conserviez de cette cérémonie de vœux 2017, celle d’hommes et de femmes du quotidien. Toutes mes interventions, ou presque, à l’Assemblée nationale ont été inspirées de ce que vous viviez, de ce que vous me disiez, de votre vie quotidienne.

Je fais le vœu qu’elles vous aient permis de dire à un moment ou un autre que « La vie est belle ».

Je fais le vœu que vous quittiez la salle avec ce refrain en tête.

La porte du bonheur est une porte étroite.

Je fais le vœu que La vie soit belle pour vous et ceux qui font votre bonheur au quotidien.

Belle année à toutes et à tous.

SB VOEUX 2017 lycéé

 

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